Il y a quelques jours, j’ai eu une intéressante discussion avec l’un de nos clients. La question portait sur la décision de donner gratuitement des livres blancs que l’entreprise vend actuellement assez cher.
C’est la question du « gratuit ». Comment générer
du chiffre d’affaires en donnant gratuitement ?
Plusieurs de nos clients (Talend par exemple) ont fondé leur business model sur l’édition de logiciels en Open Source. L’entreprise vit alors de financements externes et éventuellement d’un chiffre d’affaires complémentaire (services, formation, développements spécifiques …). Le modèle a fait florès.
En l’occurrence, notre client, spécialiste du conseil en entreprise, n’envisage pas un tel business model. Dans son cas, donner un livre blanc, adopter une certaine forme de gratuité, est en réalité un outil de communication. Le livre blanc sert à démontrer l’expertise, à prouver la compétence de l’entreprise, Internet en assurera la diffusion la plus large.
C'est exactement cette logique qui prévaut lorsque Mémo Technique donne des livres blancs comme ceux de la collection "En pratique".
Ces compétences, ces expertises, il ne suffit pas de lire un livre blanc pour les maîtriser. Donner le livre blanc n’est pas donner l’expertise, c’est la démontrer et la diffuser le plus largement possible grâce à Internet qui est en réalité un immense photocopieur*.
Quel meilleur moyen de faire connaître et reconnaître son expertise ?
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*The Internet as a copy machine
The Internet is a copy machine. At its most foundational
level, it copies every action, every character, every thought we make while we
ride upon it. In order to send a message from one corner of the Internet to
another, the protocols of communication demand that the whole message be copied
along the way several times. IT companies make a lot of money selling equipment
that facilitates this ceaseless copying. Every bit of data ever produced on any
computer is copied somewhere.
The digital economy is thus run on a river of copies. Unlike the mass-produced reproductions of the machine age, these copies are not just cheap—they are free.
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